La taxation de rentes, un phénomène sujet d'actualité face à l'augmentation de la dette de plus en plus conséquente.
La hausse de la dette fait peur à l'Etat, mais Emmanuel Macron est bien résigné à ne pas augmenter les impôts. Gabriel Attal propose donc une taxation ciblée chez les ménages et entreprises les plus fortuné.e.s.
Depuis quelques temps, la dette publique est venu se placer au centre des préoccupations de l'Etat. En effet, elle ne cesse de grandir de jours en jours et les choses ne vont donc pas en s'améliorant. Gabriel Attal propose donc une solution. Il propose donc de mettre en place une taxation, mais visée, de façon à ne toucher que les plus riches, afin de ne pas mettre en péril encore plus les ménages les plus modestes. Cette taxe vise donc à conserver une certaine stabilité fiscale, mais certains se montrent assez réticents sur le sujet. Plusieurs députés nous informent de leur points de vue sur le sujet, parfois à l'opposé de celui de Gabriel Attal.
Le journal Libération, situé politiquement à gauche, insiste sur le dogme que Emmanuel Macron conserve face à son refus d'augmenter les impôts ou de taxer quiconque. l'article aborde notamment une proposition aux idées de gauche, taxer les plus aisés pour faire progresser la transition écologique. Quelque soit la solution choisie, cela mettra potentiellement le quinquennat de Emmanuel Macron en mauvaise posture.
Le Monde, journal de centre va plutôt se placer du côté de l'avis de Gabriel Attal, sur le fait de ne pas augmenter les impôts des classes moyennes, mais des entreprises non plus, à la différence de Libération. L'article se base sur les déclarations des députés de partis opposés. Le journal rappelle aussi l'importance de ne pas faire demi tour sur la baisse des impôts, car cela pourrait être dangereux pour l'image politique tu gouvernement. Le journal met en avant la proposition de loi visant les énergéticiens, qui semble être une bonne idée aux yeux de la journaliste.
Le Figaro, journal politiquement de droite, insiste sur le caractère non officiel de l'annonce. Il rend compte également des avis de nombreux députés et représentants différents, mais surtout membres du parti Renaissance, parti politique de droite, à l'image du journal. Ils précisent de pas vouloir de taxe pour une partie des particuliers, à l'inverse de Gabriel Attal.
Sources :
- Le monde, 28 mars 2024 par Elsa Conesa : Hausse des impôts : l’exécutif mis sous pression par l’état des finances publiques et sa majorité
- Le Figaro, 03 avril 2024, par Julie Ruiz : Énergéticiens, autoroutes, rachat d’actions... Ces «rentes» que Gabriel Attal est tenté de taxer
- Libération, 26 mars 2024, par Paul Quinio : Taxation des plus riches, le credo craque
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